Bondage et chatouilles en Haute Savoie

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il y a 4 ans

Quelle journée, fit Marie en se laissant tomber dans les profondeurs du canapé où l’avaient déjà précédées Odile et Delphine. La nuit était tombée depuis au moins deux bonne heures. Dehors la neige s’était mise à tomber sur la petite station de Haute Savoie, et au loin les gros flocons tombaient paresseusement dans la lumière laiteuse des réverbères et des enseignes lumineuses du village.

Cette première journée de vacance avait été réellement superbe : arrivé vers les dix heures, le petit groupe s’était empressé de chausser ses skis pour se lancer à l’assaut des pistes. Le soleil brillait de tous ses feux et la température printanière permit au plus audacieuses de skier en tee-shirt dès les premières heures de l’après-midi. La neige, parfaite, offrait une glisse aussi facile que génératrice de plaisir extrême. La semaine s’annonçait réellement extraordinaire.

Toutes âgées de vingt à vingt-cinq ans, les sept membres du groupe ne se connaissaient que depuis le soir précédent mais une réelle complicité s’était immédiatement installée entre elles, tant il est vrai qu’elles partageaient plus d’une passion commune.

Depuis son poste d’observation situé derrière le bar, Marion l’instigatrice de cette escapade, observait la petite troupe s’installer confortablement dans le salon du chalet. La discussion commença par être enjouée, portant essentiellement sur les exploits de glisse de l’une ou de l’autre. Mais peu à peu et à mesure que l’heure avançait, un étrange sentiment d’excitation mêlé à ce qui pouvait ressembler à de l’Inquiétude s’installa dans la pièce et les propos devinrent moins vifs.

L’horloge du salon approchait maintenant des dix heures. Dans un grand silence soudain total, la grande aiguille se posa sur le dernier trait précédant la verticale. L’ultime minute dura une éternité, sous le regard de Marion qui paraissait savourer chaque seconde avec une infinie délectation. Puis l’aiguille vint se placer à l’endroit apparemment tant attendu dans un petit sursaut qui trouva un écho chez chacune des six jeunes filles. Les regards se tournèrent alors vers la maîtresse de cérémonie.

-Bien, je crois que nous y sommes, fit-elle simplement. Si nous sommes réunies ici sous le prétexte de cette semaine de vacance de neige, c’est surtout parce que nous partageons le même fantasme et que nous désirons le réaliser sans concessions. Vous m’avez toutes rencontrées par le site Internet que j’anime depuis bientôt trois ans et vous m’avez accordé votre confiance pour réunir six anonymes qui ont accepté les règles suivantes : chaque soir de cette semaine à dix heures précises, une victime sera choisi par un procédé ludique différent. Cette victime se rendra dans sa chambre où elle se déshabillera pour enfiler le maillot de bain que voici. Elle enfilera ensuite une paire de chaussettes blanches et reviendra ici dans le salon où il sera décidé des épreuves qu’elle devra subir. Je vous rappelle pour mémoire les deux règles principales qui régissent ces épreuves : primo sont proscrits tous les traitements susceptibles de laisser une marque ou une cicatrice, et secundo, il est obligatoire que la victime soit chatouillé de manière continue sous les bras, aux hanches, ou à la plante des pieds.

Les six jeunes filles n’osaient échanger un regard, certaines fixant le sol, un point invisible dans la nuit ou un élément anodin du mobilier spartiate du chalet. Marion prenait manifestement un plaisir indéfinissable à animer cette introduction. Pour chacune des participantes, ces règles n’étaient qu’un rappel des nombreux messages électroniques échangés ces derniers mois sur Internet, et la seule question vraiment intéressante qui subsistait était de savoir laquelle de ces jeunes filles allait être la première victime. Marion reprit :

-Bien qu’il soit mathématiquement possible que chacune de vous se retrouve dans le rôle de la victime, rien n’empêche non plus que l’une d’entre vous soit torturée six fois par les autres. Tout dépendra des résultats des petits jeux d’introduction que je vous ai préparés.

Marion s'interrompit le temps nécessaire pour distribuer une feuille et un crayon aux six auditrices.

-Voici le premier jeu : vous allez simplement inscrire un nom sur la feuille que je viens de vous remettre. Étant donné que je participe aussi à cette élection démocratique, celle qui récoltera quatre voix ou plus se verra offrir la place de vedette ce soir. Si personne ne récolte quatre voix au premier tour, il y aura un second tour entre les deux premières. Ne vous méprenez toutefois pas sur les conséquences de ce vote : je ne suis pas persuadée que se retrouver ligotée pendant deux heures, à la merci d'expertes en chatouilles comme nous le sommes toutes, soit une perspective aussi réjouissante que vos fantasmes ne le laissent à priori supposer.

Quelques secondes plus tard, Marion procédait au comptage : Marie compta deux voix et Carole trois voix. Le second tirage s'imposait entre Marie et Carole, et ce fut Carole qui l'emporta par cinq voix contre deux. Marion, dans un large sourire, s'adressa à la victime désignée en lui tendant le maillot de bain :

  • Et bien il ne te reste plus qu'à aller te changer. Et surtout n'oublie pas d'enfiler tes chaussettes. Te dénuder les pieds toute à l'heure sera pour nous un vrai délice…

Carole se leva du canapé puis, sous le regard appuyé de ses camarades, prit la direction de sa chambre située au fond du couloir.

-Odile et Delphine accompagnez notre charmante victime, ordonna Marion à deux de ses complices. Je ne voudrais pas qu'elle décide au dernier moment de nous fausser compagnie.

Carole se retourna et fixa Marion droit dans les yeux, comme pour la défier. Marion lui lança aussitôt :

  • Si j'étais à ta place, je ne me montrerai pas aussi sûre de moi. Nous verrons dans quelque minutes si tu es vraiment courageuse.

Sans dire un mot Carole s'en retourna d'un pas visiblement moins assuré, immédiatement suivi par Odile et Delphine qui semblaient prendre leur rôle très au sérieux. Dès qu'elle entendit le bruit de la porte de la chambre se refermer, Marion distribua les rôles aux trois autres filles restées avec elle dans le salon :

  • Nous n'avons que quelques minutes pour tout préparer, lança-t-elle, Sabine et marie, écartez les chaises et attachez les cordes autour des quatre pieds de la table. Laissez un maximum de longueur libre afin de pouvoir y attacher solidement les poignets et les chevilles de la suppliciée. Quant à toi Jessica, sort les accessoires de la valise et pose-les sur le bar.

Tandis que ses complices s’acquittaient de leurs tâche avec empressement, Marion entreprit de dégager le centre du coin salon, repoussant la table basse dans un coin. En quelques minutes, le petit appartement se métamorphosa en une salle de t o r t u r e improvisée qui n'attendait que sa première victime. Marion mit les lumières en veilleuse, sauf autour de la table qu'elle éclaira directement par les spots halogènes directionnels.

Un bruit se fit entendre dans le couloir. Quelques secondes plus tard, Carole entrait à nouveau dans le salon. Elle était vêtue du seul maillot de bain deux pièces offert par Marion et qui ne cachait rien de sa superbe silhouette. Ses longs cheveux clairs avait été soigneusement noués en une queue de cheval. Sa peau nue brillait étrangement dans l'ombre de l'entrée du salon. Ses chaussettes ajoutaient une touche étrange au tableau, presque incongrue, mais elle indiquait bien à quel point le plaisir de la mettre pieds nus était important pour ses b o u r r e a u x.

Marion invita la prisonnière à s’avancer jusqu'au centre du salon, debout au milieu de ses camarades qui s'étaient assises dans le canapé et les fauteuils. La table basse écartée, il ne restait plus que désormais au centre de la pièce que l'épais tapis imitant la fourrure de quelque mammifère polaire redoutable.

Carole sentait les regards gourmands des six jeunes filles qui détaillaient chaque parcelle de son anatomie presque totalement dévoilée. Elle lisait dans leur regard cette satisfaction regard satisfait du chasseur quelques secondes avant de capturer sa proie, lorsqu'il sait avec certitude qu'elle ne peut lui échapper.

-Avant tout, fit Marion, je dois te poser la question rituelle : souhaites tu conserver ton maillot durant la séance de t o r t u r e ?

Carole resta un instant bouche bée. Elle jeta un rapide regard vers les autres filles et s'aperçut qu'elles étaient aussi surprises qu'elle. Sauf que leur position leur permettait de considérer la question sous un angle infiniment moins délicat. Carole était le dos au mur : apparemment, Marion n'avait pas tout révélé des règles de jeux dans ses messages Internet, sans que cela ne semblât déranger personne d'autre que la prisonnière. Carole réfléchissait à toute allure : pourquoi Marion lui proposait-elle de se déshabiller complètement ?

Et pourquoi lui laissait-elle le choix alors qu'à six contre une, il leur était facile de l'imposer ? Carole, dans le feux de l'action, n'envisagea que deux hypothèses : soit il s'agissait d'une intimidation gratuite dans le but de déstabiliser davantage encore la future victime, soit Marion voulait convaincre et non imposer pour pouvoir aller jusqu'au bout de ses fantasmes, c'est-à-dire compléter le supplice des chatouilles par quelques attouchements moins superficiels.

Carole choisit de prendre l’échappatoire :

  • Je veux bien me mettre seins nus, si vous me le demandez, mais je souhaite garder mon slip, répondit-elle d'une voix mal assurée qui ne trahissait que trop bien sa gêne.

Parfait, fit Marion. Alors enlève le haut de ton maillot pour que nous puissions admirer ta jolie poitrine. Caroline se débarrassa de la moitié de son maillot de bain, découvrant deux petits seins ronds et fermes qui pointaient avec arrogance une excitation qui ne trompa personne. La maîtresse du jeu marqua un instant de silence, qu'elle mit rapidement à profit pour examiner les réactions de ses complices. Il ne faisait aucun doute que certaines semblaient assez déçues de ne pas voir Carole se mettre totalement nue pour le supplice.

Sabine et Odile semblaient être les plus désolées, et seule marie semblait témoigner d'un certain soulagement. Marion ne put cacher un petit sourire ironique : les six membres du groupe auraient été surprises d'apprendre qu'elle avait mené sa petite enquête par message Internet interposés, entre autres pour s'assurer qu'elles avaient toutes déjà connu au moins une expérience comparable réussie et qu'elles ne s'opposeraient pas par principe à ce que les supplices de chatouille se pimentent éventuellement de traitements érotiques complémentaires.

Marion avait à ce propos les idées claires : chatouiller les pieds de jeunes victimes consentantes constituait pour elle un fantasme excitant sur le plan sexuel, et elle n'imaginait pas qu'un supplice de chatouilles puisse être dépourvu de sous-entendu de jouissance. Elle s'était toujours écartée de celles qui ne partageaient pas son point de vue sur cette question, souvent parce qu'elles avaient du mal à dépasser certains tabous ou certaines frustrations personnelles. Marion aimait la clarté, la simplicité et la cohérence de son fétichisme.

En revanche elle avait souvent essuyé des critiques agressives autour de l'animation de son site Internet : certaines correspondantes en regrettaient vivement les connotations sexuelles et affirmaient ne considérer le fétichisme des chatouilles que pour le seul plaisir de chatouiller. Marion acceptait leur point de vue, mais considérait toutefois qu'il était f o r c é ment hypocrite, ou bien alors il s'agissait pas de fétichisme. Mais sa longue expérience lui avait aussi appris qu'il fallait presque toujours convaincre et non imposer.

Imposer était l'erreur à ne jamais commettre, même avec des complices qui partageaient totalement ses convictions. Imposer était une source d'échec rédhibitoire, et Marion ne se souvenaient que trop bien de ses expériences passées où elle avait dû laisser s'échapper des victimes pourtant parmi les plus délicieuses qu'elle ait connues.

Aussi mesurait-elle très bien à cet instant précis combien il était délicat d'amener progressivement ses nouvelles complices à l'accompagner jusqu'au bout, au-delà des tabous culturels les plus solides, et à dépasser leurs interdits les plus évidents. Ainsi, ce soir par exemple, Marion n'imaginait pas un seul instant que la mignonne petite garce qui se tenait debout devant elle ne finisse pas complètement nue ligotée sur la table de la salle à manger, hurlant de plaisir au plus fort de son énième orgasme, ses deux pieds nus chatouillés à m o r t depuis des heures fouettant l'air avec une fureur désespérée, mais pour l'instant il était encore trop tôt.

Elle avait habilement réussi à allumer le feu dans l'esprit de ses camarades de jeux et il lui fallait à présent attendre qu'il fasse son œuvre, que le désir monte en elles jusqu'à devenir un besoin irrépressible. La semi-nudité de Carole, et surtout son acceptation de retirer le haut de son maillot de bain, constituait pour Marion un argument de poids dont elle saurait tirer parti le moment venu.

Tout cela ne concernait toutefois que le bouquet final d'une séance de chatouilles qui s'annonçait déjà palpitante sans cela. Et même si Marion avait l'habitude d'anticiper, elle ne perdait pas pour autant de vue que l'essentiel restait son fantasme : Carole était leur prisonnière pour deux bonnes heures, que l'on dépasserait sans doute largement si elle se montrait aussi chatouilleuse que ses messages l'avaient sous-entendu, et il s'agissait avant tout de lui faire subir la séance de chatouille la plus terrible qu'elle ait jamais imaginée.

Quelques dizaines de secondes seulement s'étaient écoulées depuis que la prisonnière s'était immobilisée au centre su salon, mais ces secondes lui avaient paru des heures tant sa situation était inconfortable. Carole n'aimait pas particulièrement être soumise, préférant de loin le rôle de b o u r r e a u à celui de victime, et l’exhibition de sa semi-nudité face aux regards appuyés de ses futures t o r t i o n n a i r e s devenait soudain plus lourdes de menaces qu'elle ne l'avait jamais été.

Carole prenait conscience que jusqu'à présent, elle n'avait pas considéré sa situation avec tout le sérieux qu'elle méritait : ces jeunes filles qui la regardaient en l'imaginant déjà solidement ligotée et chatouillée de toutes parts, ne ressemblaient pas à ses amies de longue date avec lesquelles elle jouait occasionnellement. Carole ignorait dans quelle mesure ces inconnues, sans doute plus expérimentées qu'elles le laissaient paraître, étaient capables de se transformer une petite séance de chatouilles en une véritable épreuve de t o r t u r e . Et pour aller au bout des choses, ces innocentes créatures n'avaient sans doute pas l'intention d'attacher beaucoup d'importance aux suppliques de leur victime à bout de souffle, incapable de résister plus longtemps aux effroyables démangeaisons.

Carole regrettait soudain de s'être laissé embarquée dans cette aventure risquée et sans doute valait-il mieux tenter de s'y soustraire pendant qu'il en était encore temps. Amis au moment où elle allait retourner en arrière, vers sa chambre, la voix de Marion claqua comme un fouet, la figeant sur place :

  • Qu'on lui bande les yeux, et qu'on l'attache sur une chaise !

Puis d'ajouter presque immédiatement :

  • Et dégager lui suffisamment ses plantes de pieds, pour qu'une fois nues nous puissions les t o r t u r e r sans difficulté !

Non sans réticence mais impressionner par le nombre de ses b o u r r e a u x, Carole fut f o r c é e de s'asseoir sur une des chaises de la salle à manger que lui présenta Jessica. Odile et Delphine entreprirent d'abord de lui serrer consciencieusement les poignets, bien serrés et croisés derrière le dos, puis directement au dossier de la chaise, non sans avoir au préalable enroulé la corde à plusieurs reprises autour de sa poitrine. Les garces savaient y faire, car elles complétèrent deux tours de cordes à la base de ses seins par deux autres au-dessus de sa poitrine, le tout lui soudant les bras au haut de son torse, sur les côtés.

Pour confirmer leur maîtrise du bondage,elles parachevèrent leur œuvre de la façon suivante : passage de la corde dans le dos sous le bras droit, en dessous des cordes du bas, remontée de la corde vers le haut sur la droite du torse et enroulement derrière le cou de la prisonnière, puis descente de la corde sur la gauche du torse et passage sous le bras gauche, en dessous des cordes du bas. On tire un bon coup et les cordes du bas se resserrent, faisant saillir les seins avec délice, tout en créant un effet esthétique particulièrement réussi en contraste entre les cordes et la peau nue et satinée de l'infortunée suppliciée.

Ensuite, Odile et Delphine s'agenouillèrent et forcèrent Carole à plier les genoux de part et d'autre de la chaise. Elles lui lièrent le chevilles le plus haut possible, près de l'assise de la chaise, l'obligeant à leur présenter ses plantes de pieds parfaitement dégagées, offertes bien qu'encore protégées par les chaussettes pour quelques ultimes secondes. Jessica posa alors un foulard sur les yeux de la prisonnière, qu'elle lui noua ensuite derrière la tête. Les jeunes filles avaient à présent terminer leur œuvre et s'écartèrent de la chaise. Le rituel se déroulait comme du papier à musique, et Carole ne connaissait que trop bien l'étape suivante, inévitable dans le cérémonial fétichiste : la mise pied nus.

  • Je propose de laisser à Marie le plaisir de dénuder ces charmants petits pieds sensibles, fit simplement Marion. Et en faisant durer le plaisir pour cela en devienne presque insupportable pour nous toutes, ajouta-t-elle non sans une pointe d'ironie.

Marie s'avança donc, tandis que celles qui se trouvaient face à Carole se déplaçaient rapidement pour ne rien perdre du spectacle. Marie commença par le pied droit, dont elle entreprit de dérouler lentement la chaussette de ses deux pouces, par petits gestes précis et soigneusement calculés.

Lorsque le talon de la prisonnière fut totalement dégagé, Marie changea de techniques de déshabillage, usant de ses autres doigts qu'elle laissa traîner malicieusement sur la plante de pied peu à peu dénudée, provoquant de petits gestes de retrait de la prisonnière qui ne put étouffer ça et là un gloussement particulièrement révélateur et prometteur. Marie termina le déshabillage par les orteils, en ralentissant encore le déroulement de la chaussette, mettant finalement complètement à ni le pied droit de la prisonnière, devant ses complices totalement électrisées.

Elle contourna ensuite la chaise pour déshabiller à son tour le pied gauche : changeant de tactique, elle s 'empara cette fois de la chaussette par le bout des orteils qu'elle tira jusqu'à la tendre parfaitement. Ensuite, elle commença à faire glisser très lentement la chaussette le long du pied de la prisonnière, découvrant tour à tour cheville puis talon puis plante du pied puis enfin de délicieux petits orteils aux dimensions parfaites.

Carole était désormais prête pour son supplice. Durant tout ce spectacle, Marion n'avait pas cessé un seul instant d'observer ses complices, savourant l'excitation qui montaient en elles à mesure que se dévoilaient les extrémités assurément les plus sensibles de l'anatomie de la prisonnière.

  • Alors, que proposez-vous de lui faire pour commencer ? Interrogea Marion soucieuse de ne pas monopoliser la direction des opérations.

  • Donnons-nous quelques minutes pour découvrir où elle vraiment chatouilleuse, en dehors de ses plantes de pieds, fit aussitôt Odile. Cela nous permettra ensuite de lui organiser une séance de t o r t u r e qui donnera pleinement la mesure de sa sensibilité.

  • Excellente idée, fit Marion. Qui est volontaire pour accompagner Odile dans une petite séance de chatouilles exploratoire ?

Marion ne s'attendait pas à ce que une seule de ses camarades n'accepta de laisser sa place, et n'eut que l’embarras du choix pour trouver une partenaire à Odile. C'est Jessica qui se montra la plus convaincante ou empressée à mettre Carole au supplice. Un peu déçues, les autres jeunes filles s'installèrent confortablement dans les fauteuils du salon, bien décidées à profiter pleinement du spectacle. Elles se consolaient presque toutes en se disant que lorsque leur tour serait venu, elles pourraient s'occuper du meilleur : les plantes de pieds.

Tandis qu'Odile se plaçait dans le dos de la victime dont l'anxiété était nettement perceptible, accentuée sans doute par sa cécité f o r c é e, Jessica s'établissait face à Carole. Avec un doigté que seul pouvait apporter une expérience aboutie dans l'art des chatouilles, elles commencèrent par de petits effleurements du bout des doigts. Odile entreprit d'abord de titiller les épaule et le cou de la prisonnière, alors que Jessica s'attaquait à ses hanches et cuisses.

Carole réagit dès les premiers et pourtant assez inoffensifs attouchements, se mettant à pousser des petits gémissements nerveux accompagnés de mouvements du corps assez vifs pour déplacer la chaise de quelque millimètres à chaque fois. Odile laissa ses doigts descendre sous les bras de sa victime, en la chatouillant toujours par les mêmes furtifs effleurements. Au même moment, sa complice remontait aux hanches et autour du ventre. Les premières sensations passées, Carole sembla réussir à contrôler ses réactions, ses mouvements comme ses cris se faisant plus espacés.

Odile et Jessica intensifièrent aussitôt leurs attouchements, qui devinrent rapidement de vraies chatouilles appuyées. Réaction immédiate, Carole abandonna son inertie pour se mettre à rire de plus en plus fort, tandis que ses mouvements désordonnés faisaient à présent trembler la chaise. Les deux b o u r r e a u x ignoraient toute forme de pitié et torturaient la malheureuse aussi v i o l emment qu'elles le pouvaient.

Carole se montrait extrêmement vulnérable sous les bras et aux hanches. Le spectacle dépassait en intensité tout ce que ses b o u r r e a u x espéraient, et dura ainsi une bonne dizaine de minutes sans qu'une seule seconde de répit ne soit accordée à la malheureuse. Ainsi, lorsque finalement, elles arrêtèrent le supplice, Carole sembla éprouver les plus grandes peines à retrouver son souffle.

Mais les trois jeunes filles qui avaient assisté en spectatrices à cette première séance de t o r t u r e étaient à présent bien trop excitées pour laisser à leur victime le temps de retrouver ses esprits. Marie et Delphine, surtout se précipitèrent à leur tour, bien décidées à attaquer les endroits les plus chatouilleux de l'anatomie de leur prisonnière, ses deux pieds absolument exquis dont la nudité, depuis trop longtemps s'offrait avec insolence à leurs regards. Sabine n'eut que le temps de lancer un regard déçu à Marion, avant que Carole ne se remette déjà à hurler

Pas plus que leurs deux précédentes complices, Marie et Delphine n'en était à leur première expérience. Elles ne s’embarrassèrent pas de préliminaires inutiles, attaquant le creux de la plante des pieds de Carole avec une frénésie impitoyable. Leurs doigts agiles courraient sur la peau nue sans discontinuer, arrachant à l'infortunée victime des hurlements effrayants. f o r c é es d’immobiliser d'une mains les pieds de la prisonnière qui cela auraient fouetté l'air en tout sens pour tenter de se soustraire à l'infernale démangeaison.

Elles chatouillaient de l'autre main l'objet de leurs convoitises avec une précision et une habilité diaboliques. Carole se savait chatouilleuse, mais jamais jusque là elle n'avait été dans les mains de b o u r r e a u x aussi expérimentés et surtout décidés à lui faire subir une véritable séance de t o r t u r e . L'émulation des spectatrices y'étaient sans doute pour beaucoup, tant les deux t o r t i o n n a i r e s mettaient tout en œuvre pour satisfaire leurs complices et surtout, qu'elles étaient les plus adroites et les plus perverses d'entre toutes.

Aucun endroit sensible des pied s nus de la malheureuse ne fut épargné, et les deux b o u r r e a u x s'attardaient avec une infinie cruauté aux endroits les plus chatouilleux, qui même s'ils manquaient d'originalité, n'en demeuraient pas moins une source inépuisable de hurlements et de fous rires pour Carole : creux des plantes et base des orteils. Carole croyait avoir atteint le summum de son supplice lorsque Marie, esquissant un sourire inquiétant, invita Sabine et Jessica à venir " rendre la punition de la petite fille vraiment amusante ".

Carole qui hurlait déjà sans discontinuer depuis presque quinze minutes, semblait ne pas pouvoir supporter une intensification supplémentaire de son supplice. Son corps était couvert de sueur et de grosses gouttes de transpiration perlaient à chaque pli de sa peau. Sa respiration était haletante et irrégulière, cherchant avec peines à alimenter ses poumons déchirés par les rires. Marion hésita un instant, craignant l'incident voire l'accident, avant de permettre à ses deux complices de revenir à la charge tant il lui semblait impossible de les ramener à la raison.

Elle n'en limita pas moins la durée de leur intervention à cinq minutes, à l'issue de laquelle elle aviserait. Bien inutilement d'ailleurs, car les chatouilles combinés à ses pieds, ses dessous de bras et ses hanches, provoqua une réaction si v i o l ente chez Carole qu'elle culbuta presque aussitôt en arrière avec sa chaise, entraîna la plupart de ses b o u r r e a u x dans sa chute. Sabine et Odile n'eurent ainsi que le temps d'am o r t ir sa chute et tout le petit monde se retrouva allongé sur le tapis, dans un silence surprenant, seulement troublé par les halètements furieux de la suppliciée.

Marion et Odile qui ne participaient pas au supplice furent les premières à sauter sur leurs pieds et redresser la chaise de Carole. La victime, profitant de ce répit inespéré, se mit aussitôt à supplier :

-Non, pitié , arrêtez ! C'est trop terrible, je n'en peux plus ! Libérez-moi, je veux m'en aller ! Laissez moi partir ! Je vous en prie…

Sans lui répondre et tandis que ses complices se relevaient à leur tour, Marion s'en alla chercher un objet sur le bar. Lorsqu'elle revint vers sa prisonnière, ce fut pour lui enfoncer un bâillon de type " ballgag " dans la bouche et l'attacher aussitôt autour de son visage. Carole ne put réprimer un long gémissement étouffé. Marion jubilait devant sa prisonnière désormais muette :

-Te libérer ? Alors que ton supplice ne fait que commencer ? N'y pense même pas ma mignonne. À présent que nous avons découvert à quel point tu es chatouilleuse, nous allons réellement pouvoir débuter la séance de t o r t u r e . Mais si ce chalet est assez bien isolé pour que tu puisses hurler sans crainte d'alerter quiconque, nos pauvres oreilles, elles, ne résisteraient pas à la longue nuit de chatouilles qui t'attend.

Les cinq complices de Marion étaient à présent toutes remises de leurs émotions, un peu dépitée toute fois de l'échec de leur ultime supplice. Marion avait décidé d'en profiter pour tenter de retirer à Carole l'ultime barrière qui la séparait de la nudité totale. Le moment était particulièrement judicieux car de toutes façons, dans quelques minutes,

Carole serait attachée sur la table pour une grande partie de la soirée sans doute, et une fois ses chevilles ligotées, il ne serait plus possible de lui retirer son slip sans, soit lui libérer momentanément les jambes soit le lui arracher. Ce qui, dans un cas comme dans l'autre, Marion le savait par expérience, constituaient une contrainte que ses complices auraient alors du mal à contourner : en fait, les plus réticentes utiliseraient cet argument pour ne pas aller jusqu'au bout de leurs fantasmes et elles emporteraient leur décision face à l'ensemble du groupe.

  • Même si nous n'avions prévu de l'y attacher que bien plus tard dans la soirée, je crois que notre petite Carole est tellement chatouilleuse que seule la table sera assez stable pour nous permettre de la t o r t u r e r vraiment comme elle le mérite. Détachez-la de la chaise et couchez-la sur la table !

Puis, alors que ses complices se précipitaient déjà sur leur prisonnière, elle ajouta :

-Et méfiez-vous, maintenant qu'elle sait ce qui l'attend, elle ne va pas manquer de se débattre aussi ne la libérez pas complètement : gardez lui les poignets et les chevilles liés.

À six contre une, le combat était perdu d'avance, malgré sa détermination déspérée, Carole ne parvint jamais à inquiéter ses b o u r r e a u x qui la forcèrent à se coucher sur la table du salon pour lui attacher ensuite les poignets aux deux pieds de la table au moyen des cordes judicieusement préparées à cet effet. Une fois ses bras fermement immobilisées, les six jeunes filles se tournèrent vers les chevilles de la suppliciée pour les attacher à son tour. Pour Marion, c'était maintenant ou jamais.

-Eh, les filles, ce ne serait pas le moment de lui ôter également son slip comme promis ? Cette petite garce chatouilleuse ne serait-elle pas infiniment plus belle complètement nue et ligotée tout(e) ouverte ? En plus j'aimerais prendre quelques photos de son supplice tout à l'heure pour le site Internet, et je trouve que sa nudité totale serait infiniment plus esthétique. Qu'en pensez-vous ?

Marion s'attendait à devoir poursuivre son argumentation pour emporter la mise, mais à sa grande surprise, Marie, qu'elle croyait pourtant la moins chaude - sans jeu de mot - pour ôter le dernier vêtement de la prisonnière, fit rapidement glisser le petit triangle de tissu moite de sueur le long des jambes entravées de Carole.

-Bonne idée, renchérit Sabine. Comme cela, si la mignonne est bien sage, on lui enfoncera une gâterie dans le minou pour confirmer la théorie qui veut que l'orgasme accentue la sensibilité des plantes des pieds…

Ne sachant pas s'il fallait prendre cette menace au premier ou au second degré, un long gémissement de réprobation s'étouffa dans le bâillon de la prisonnière. Mais elle n'empêcha pas son slip de voler vers un coin de la pièce ni ses b o u r r e a u x de lui attacher les chevilles aux deux autres pieds de la table, ainsi d'ailleurs que ses cuisses et ses hanches. Delphine s'était approchée de son visage qu'elle se mit à caresser tendrement, tout en écartant les mèches de cheveux humides collées sur son front et ses joues :

-Détends-toi, ma chérie, lui souffla-t-elle. Ne sois pas aussi inconsistante ! Depuis le début, tes pointes de seins sont dressées comme pour nous supplier de les rouler sous nos doigts, et tu voudrais nous faire croire que tu n'es pas excitée à l'idée d'être empalée ? Allons, laisse-toi aller ! Tu vas voir, nous allons te montrer comment au Moyen Age, on torturait les garces comme toi. Et crois-moi, elles finissaient toutes pas parler !

  • Sauf que toi, malheureusement, renchérit Odile, tu n'as rien à nous dire et que par conséquent, ton supplice risque d'être plus terrible encore.

-Je ne sais pas, ajouta encore Marion. Je crois que de toutes façons, si nous avions eu la chance de l'avoir entre nos mains au Moyen Age, chatouilleuse comme elle l'est, nous nous serions amusées avec elle, même après qu'elle nous eut avoué, et aussi bien longtemps bien entendu qu'elle serait restée consciente…

-Mais ce soir, ici, ne sommes-nous pas réellement des b o u r r e a u x du Moyen Age dans la salle de t o r t u r e d'un château ?

C'était Marie, qui venait de lancer cette question, plongeant la salle dans un silence soudain. Elle poursuivit en désignant Carole qui gisait immobile, couchée sur le dos sur la table, nue, ouverte, ligotée aux quatre extrémités et plus encore, prête à subir les pires les pires supplices nées de l'imagination de ses t o r t i o n n a i r e s :

  • Et voilà cette jeune paysanne que nos gens d'armes ont capturée ce matin et que l'on dit complice de la horde de brigands qui écume notre pays depuis des lunes. Elle sait où ils se cachent, et je propose que nous la soumettions au supplice des chatouilles jusqu'à ce qu'elle nous avoue tout ce qu'elle sait. Ensuite, lorsqu'elle aura parlé et si elle est suffisamment chatouilleuse, nous nous amuserons avec elle en testant de nouvelles techniques de tortue.

  • Un Jésuite de la Sainte Inquisition, renchérit Sabine, prétend que l'on augmente la sensibilité aux chatouilles dans des proportions étonnantes, en caressant le sexe des suppliciées pendant la t o r t u r e de leurs plantes des pieds. Il ajoute même dans un ouvrage spécialisé, que torturées de la sorte, la plupart de ses victimes perdent plusieurs fois connaissance au cours de leur interrogatoire tant la démangeaison est insoutenable.

Marion n'en croyait pas ses oreilles. Elle se savait perverse mais était en train d'apprendre que ses compagnes l'étaient au moins autant qu'elle. C'était la magie de l'effet de groupe : une commence et les autres suivent, et en rajoutent même. Pour l'instant, elle conseilla toutefois à ses complices de terminer la préparation de leur prisonnière en leur tendant deux cordelettes dont elles ne connaissaient que trop bien l'utilité. Sabine et Marie les enroulèrent plusieurs fois autour des orteils de la prisonnière avant d'en attacher les autres extrémités autour de ses chevilles, immobilisant les deux plantes de pieds étirées vers l'arrière dans une position parfaite pour un supplice qui s’annonçait déjà terrible.

Cela faisait plus de dix ans déjà que Carole avait découvert à la fois ses fantasmes fétichistes et sa surprenante sensibilité aux chatouilles. Elle avait d'abord commencé par trouver excitant de regarder les pieds nus de ses amies, puis de les toucher et, lorsqu'elle en avait l'occasion, surtout de les chatouiller quelques instants.

Ensuite, elle avait fini à son tour par être la victime momentanée des attouchements à priori inoffensifs de quelque copine en mal de petite vengeance personnelle : elle avait dû rapidement convenir que ses plantes de pieds étaient à ce point sensibles que les chatouiller même maladroitement était pour elle un véritable supplice dont le caractère insoutenable n'avait d'égal que l'excitation que cela lui procurait.

Carole se rendait compte à présent, mais un peu tard toutefois, que ses expériences de chatouilles qu'elles avaient mené crescendo depuis toutes ces années n'avaient eu d'autre but que de l'amener aujourd'hui sur cette table. Mais cette fois, sa situation n'avait absolument plus rien d'innocent. Et ses b o u r r e a u x n'avaient plus rien en commun avec ses maladroites copines qui ne mesuraient pas l'inconsistance de leurs chatouilles : il s'agissait à présent de vraies spécialistes confirmées, fétichistes passionnées et pratiquantes de longue date dont la perversité et l'adresse ne pouvaient que lui garantir le pire.

  • Nous sommes six, reprit Marion, et cette garce nous présente ses deux superbes plantes de pieds. Je vous propose de lui faire subir le supplice suivant : dix minutes de t o r t u r e chacune, sur chacun de ses pieds. Une heure de supplice au total, non stop. Mesdemoiselles, l'objectif est d'épuiser totalement cette petite prétentieuse. Chatouillez-la sans aucune pitié, et faites la hurler comme jamais ! Sabine et Delphine, à vous l'honneur.

Les doigts fins et agiles des deux filles, terminées par de longs ongles parfaitement manucurés, pointus à en effrayer les peaux les plus insensibles, s'approchèrent des pieds nus de la prisonnière. Carole bandait ses muscles, mais les liens étaient solides et ses mouvements limités à l’extrême. Inexorablement, les doigts s'approchèrent puis le moment vint où ils touchèrent la peau nue. En connaisseuses et pour confirmer les premières impressions de Carole, les deux b o u r r e a u x commencèrent une exploration rapide de la surface des plantes des pieds de la prisonnière, sans oublier la base des orteils qui recèle souvent des trésors insoupçonnés de sensibilité.

Bien qu’exceptionnellement chatouilleuse sur l'ensemble de ses dessous de pieds, Carole n'en présentait pas moins une sensibilité extrême aux trois endroits les plus classiques : le creux de la plante, le milieu du haut du pieds et à la base des trois petits orteils. Les deux jeunes filles s’empressèrent aussitôt de concentrer toutes leurs attentions sur ces seuls emplacements, en prenant soin de varier les styles d'attouchement pour ne pas émousser la sensibilité de la suppliciée : grattements du bout des ongles, petits et longs effleurements, tapotement légers du plat des doigts, lents puis rapides…

Carole se savait chatouilleuse mais il lui restait à apprendre à quel point. À vrai dire, elle ignorait tout simplement que l'on put être aussi chatouilleuse, et qu'il soit possible de chatouiller avec autant d'effets insupportables. Elle réussit à résister à l’atroce démangeaison une dizaine de secondes au plus, avant d'être emportée par le déluge de sensations furieuses qui émanaient de la peau nue que ses b o u r r e a u x excitaient avec une adresse impitoyable.

Les autres jeunes filles, regroupées autour de Marion, observaient la scène avec passion. Leur position de spectatrices leur permettait de prendre conscience de l'incroyable sensibilité de la plante de pieds de la prisonnière. Carole hurlait sans discontinuer dans son bâillon et se tordait en tous sens sur la table avec une fureur effrayante.

Les minutes succédaient aux minutes, sans qu'une seule seconde de répit ne soit offerte à la malheureuse suppliciée. Bientôt Marie et Odile vinrent remplacer Sabine et Delphine. Aussi adroites que leurs complices, elles profitèrent immédiatement de ce que leurs complices, elles profitèrent immédiatement de ce que le spectacle des premières minutes de t o r t u r e leur avait appris, et se concentrèrent sur les endroits les plus chatouilleux en usant des techniques les plus efficaces.

Carole ne parvenait pas à réaliser vraiment ce qui lui arrivait. Elle se demandait si sans s'en rendre compte, elle n'avait avalé une D r o g u e qui avait décuplé sa sensibilité tant la démangeaison dépassait de loin tout ce qu’elle avait ressenti jusque là. Ses doigts se crispaient puis se tendaient tour à tour, au rythme des attouchements de ses b o u r r e a u x.

La table de salon était animé de soubresauts inquiétants lorsque Marie ou Odile, impitoyables, s'acharnaient avec délectation sur un point hyper sensible. Emporté par les sensations épouvantables, son esprit était incapable de se concentrer sur quoi que ce soit et était totalement sous l’emprise du supplice. Au point où elle en était, après une vingtaine de minutes de supplice, elle aurait avoué n'importe quoi, pourvu que la t o r t u r e s'arrête.

Vint ensuite le tour des deux dernières filles Marion et Jessica. Heureusement pour Carole, elles n'étaient pas les plus habiles et ces dix minutes ressemblèrent presque à un répit. Mais même si elles n'étaient pas des virtuoses, elles n'en étaient pas moins rompues aux techniques utilisées par leurs complices, et se montraient suffisamment expertes pour arracher à la prisonnière des hurlements qui n'avaient rien à envier à ceux qu'elles avaient poussés jusque là.

À la demi-heure, la prisonnière était déjà moins alerte et ses f o r c e s déclinaient rapidement. Ses cris avaient perdu en intensité et les mouvement s de ses poignets étaient moins vifs. Cela faisait même plusieurs minutes que la table n'avait plus bougé d'un centimètre. Au moment où le tour de Sabine et Delphine vint à nouveau, Marion intervint :

  • Attendez une seconde ! Notre charmante victime semble suffisamment affaiblie pour que nous puissions ajouter un autre supplice à celui de ses plantes de pieds. Que diriez-vous de la chatouiller en même temps aux hanches, ou sous les bras ? Elle ne doit plus être capable de gigoter bien fort, alors poussons la à bout…

Carole s'étonna à peine de la proposition de Marion car elle s'attendait à devoir supporter d'autres chatouilles supplémentaires à très court terme. Mais sans que cela n'enlève rien au caractère effroyable de cette perspective, elle se sentait bien trop épuisée pour gaspiller ses f o r c e s en de vaines gesticulations.

Elle resta étrangement immobile, attendant que recommence son supplice, et économisant le peu d'énergie qui lui restait encore pour tenter de résister à l'explosion de sensations insupportables. Plongée dans la nuit de son bandeau, elle sentait chaque centimètres carrées de sa peau nue guetter le premier effleurement, le premier pincement, le premier grattement qui donnerait le signal de départ de l'épreuve suivante. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle ne fut pas déçue !

En effet tandis que Sabine et Delphine recommençaient à la chatouiller sous la plante des pieds, Odile et Marie s'étaient également approchées pour lui t o r t u r e r ses dessous de bras et tout ce qui réagissait aux chatouilles entre ses genoux et à la base de ses seins. Cette fois, l'instabilité du chevalet ne vint pas sauver la prisonnière qui se dressa en bandant tous ses muscles tandis qu'un gémissement infiniment plus intense que les précédents franchit la barrière du bâillon.

Carole n'aurait jamais pu imaginer qu'une pareille démangeaison fut seulement possible, et elle semblait tomber dans un précipice sans fin Chaque seconde lui paraissait plus insupportable que la précédente, désintégrant toute pensée ou tout autre sensation que celle de la démangeaison. Mille doigts ne l'auraient pas mieux chatouillée, tant il lui semblait qu'aucun endroit de son corps ni n'était épargné.

Ses b o u r r e a u x ne lui laissaient pas un instant de répit, la chatouillant furieusement sans jamais reproduire les mêmes séquences gestuelles qui finissent par émousser la sensibilité. Ainsi, par séances de dix minutes, Carole fut torturée sans pitié, sous les pieds , aux hanches, sous les aisselles, autour du ventre, entre les cuisses.

Parfois ses b o u r r e a u x la soumettaient à un supplice sensiblement moins intense pour varier les plaisirs, lui chatouillant les poignets les avant-bras ou les genoux, mais pour mieux revenir ensuite vers les techniques les plus extrêmes aux endroits infiniment plus sensibles.

À la fin Marion dénoua même les cordelettes qui immobilisaient les orteils de la prisonnière : celle-ci, complètement épuisée, ne remuait presque plus les pieds pour se soustraire aux chatouilles, se contentant de subir la t o r t u r e sans autres réaction que ses hurlements étouffés.

Presque une heure et demie s'était à présent écoulée, et selon les règles établies par Marion, Carole savait que le moment de sa libération approchait. Il lui restait encore à connaître l'ultime épreuve, celle que Marion et Delphine lui avant promise à plusieurs reprises. Elle avait visiblement perdu de sa superbe.

Nue elle s'offrait sans restriction à ses b o u r r e a u x qui n'allaient assurément pas se priver de lui faire connaître les pires outrages, question de varier les plaisirs. Carole était prête à aller jusqu’au bout. Certes, elle n'était pas consentante, mais c'était par pur principe. Dès le début, depuis le moment où elle avait enfilé le maillot de bain dans la chambre, sous les regards excités de ses deux gardiennes, elle avait su comment se terminerait la soirée. Le sexe était un point de passage quasi obligé du rituel.

Elle savait très bien ce que voulait avant tout ses b o u r r e a u x : la chatouiller à m o r t , jusqu'à son épuisement le plus total. Elles voulaient qu'elle se torde sous l'épouvantable démangeaison, qu'elle hurle pendant des heures dans son bâillon avant qu'exténuée, elle finisse par supporter les chatouilles sans plus esquisser que de petits gestes inoffensifs et pousser de petits gémissements presque inaudibles.

Là et seulement là, elle savait qu'on commencerait à la caresser autrement, peut être pour réveiller d'abord en elle quelque velléité de résistance, mais ensuite pour pouvoir s'amuser encore un peu avec ses mignons petits pieds nus.

Carole attendait le plaisir comme une récompense , tout en sachant que le prix à payer n'en serait pas moins élevé. Oui elle allait jouir, furieusement, de tout son soûl, comme pour se venger de son supplice. Elle savait que même son épuisement ne lui épargnerait pas les orgasmes multiples qui s’enchaînaient comme par magie lorsqu'elle était attachée et chatouillée. Mais elle n'ignorait pas non plus que ses b o u r r e a u x ne lui accordaient ces petits câlins qu'uniquement parce qu'elle leur présentait deux délicieuses plantes de pieds chatouilleuses.

Le fétichisme, avait-elle lu un jour quelque part, c'était l'impossibilité de jouir sans l'objet fétiche. Connerie de psychologue coincé ! C'est pourtant Lacan qui a écrit que ‟ l'être porte en lui la folie comme limite de sa liberté ” , et que ‟ l'entreprise du fou est insensé en ceci que le sujet ne reconnaît pas dans le désordre du monde la manifestation de son être actuel. ” Non ce qui la dérangeait profondément à cet instant présent, alors qu'elle imaginait Marion s'emparer de quelque godemiché sous le regard concupiscent de ses complices, c'était le caractère ambigu de sa soumission : elle prenait trop de plaisir à supporter l'insupportable.

Plus les chatouilles emportaient ses sens aux limites de la raison, plus elle y trouvait une délectation coupable à y voir ses f o r c e s s'y désintégrer inéluctablement. Elle avait toujours considéré que la victime d'un supplice rituel fétichiste était la véritable maîtresse du jeu. Mais cette expérience ultime l'en avait dissuadée : la réalité était encore plus subtile.

Oui, elle disposait du pouvoir dans le sens ou son refus préalable plaçait ses b o u r r e a u x dans une situation frustrante, et que ce refus possible était le garant de sa liberté et par là du respect de son individualité. Mais une fois le principe du rituel accepté, une fois la victime déshabillée, ligotée, se tordant de rire sous le supplice des chatouilles, ce pouvoir ne devenait -il pas de facto un miroir aux alouettes. Tout arrêter ? Se rhabiller sous le regard de ses b o u r r e a u x, en bredouillant quelques excuses pitoyables pour se justifier de n'avoir pas osé aller jusqu'au bout ?

  • Allez ! Qu'on en finisse, hurla t-elle pour elle-même. Enfoncez-le ! Et mes seins , occupez vous de mes seins ! Pressez-les, massez-les, tordez-les en tous sens à m'en faire vagir de plaisir ! Pincez-leur les mamelons, raides d'excitation depuis des heures , durs à en être douloureux ! Roulez entre vos doigts ! Et accélérez ce va-et-vient, faites que cette houle devienne brisants ! Et qu'attendez-vous ? Touchez-moi le bouton, qu'il inonde mon corps tout entier de décharges électriques ! Faites-le vibrer comme une corde de piano, qu'il en joue la chevauchée des Walkyries ! Faites-moi hurler, agoniser ! Faites jaillir cette vague chaude, qu'elle me chavire et m'emporte me briser sur les rochers !

Et puis, chatouillez-moi encore plus fort, jusqu'à ce que j'en perde connaissance ! Là dans le creux de mon pied droit, allez-y plus vite ! Et à la base des orteils de mon pied gauche, vous ne savez donc pas que j'en meure ? Allez-y, je n'en peux plus je vais jouir ! Je suis à vous consentante, excitée, plus chatouilleuse encore que vous ne l'imaginez, alors allez-y, montrez vous à la hauteur ! Je veux connaître ces sensations qui à la limite de la conscience, me feront me connaître mille m o r t et mille naissances Et chatouillez-moi encore plus fort sous les bras, que j'étouffe, je m'étrangle ! Et oui, là à l'aine, aussi, plus vite, plus vite encore, je n'en peux plus, je ne supporte plus ! Je sens le nectar chaud couler entre mes jambes, je vais aboutir ! Encore, encore, la pointe des seins, encore, oui, oui, oui ooouiiiiiii ! C'est bon ! Oui, c'est bon, encore ! Ooooh ! Je jouis, je jouis ! Chatouillez-moi, chatouillez-moi, je jouis, oui, ouiiiiii ! Encore ! Encore ! Ooooh, c'est bon ! C'est trop bon !

Carole était allongée au soleil, sur une chaise longue à la terrasse du restaurant d'altitude. Elle y était montée avec le téléphérique sur le coup de midi, car elle aurait été bien incapable de chausser ses skis pour prendre un télésiège. Ses b o u r r e a u x s'étaient levées de bonne heure, et l'avaient gracieusement laissée dormir. Les yeux clos dans un demi-sommeil, elle se remémorait la seconde partie de son supplice de la veille : elle avait été réveillée par un coup de fouet qui lui avait frappé le bas des reins avec une v i o l ence inouïe. Elle avait senti la chaleur former dans ses entrailles une boule de désir, un courant chaud qui irradiait le long de son échine avant d'affluer dans son pubis, un plasma qui se propageait et se frayait inexorablement son chemin vers l'extérieur.

Elle avait senti les décharges lorsque ses pointes de seins avaient été soumises aux pincements de ses b o u r r e a u x, roulant entre leurs doigts agiles. Incapable de résister, elle s'était mise à onduler en s’abandonnant à l'œuvre perverse : elle avait alors senti la vague approcher, cette déferlante qu'elle connaissait bien mais qu'elle n'avait jamais, semble-t-il, approchée de si près. C'était comme une expérience nouvelle dans un environnement familier : tout était juste démesuré, dans des proportions énormes comme grossies comme par une loupe infernale. Elle se souvenait avoir été libérée de son bâillon, laissant ses gémissements couler hors de sa bouche comme une musique lancinante.

Elle avait vu Sabine et Odile s'approcher à nouveau de ses plantes de pieds, sous l'injonction de Marion qui dirigeait la manœuvre avec une fureur contrôlée, pour recommencer à la soumettre à l'effroyable démangeaison. Écartelée entre ces deux torrents de sensations opposées, chatouilles et masturbation, elle s'était alors abandonnée totalement aux effets du supplice. Comme plongée dans un brouillard, elle se souvenait avoir joui longuement, ses râles de plaisir entrecoupés par des crise de rire irrépressibles.

Les mots de Delphine résonnaient encore dans ses oreilles, parlant de cet improbable moine Jésuite et de ses théories fantastiques. Puis, les chatouilles avaient repris le dessus, les insupportables chatouilles appliquées sans pitié et avec une précision infernale sur la surface hypersensible de ses plantes de pieds. Pour un temps seulement car Marion avait assurément décidé de ne pas se contenter d'un seul service. Et le plaisir, l'orgasme, la jouissance revinrent en effet plus rapidement encore qu'elle ne l'aurait imaginé. Pouvait-elle encore connaître un tel délice d'abandon, une telle vague de plaisir coupable ?

Ce soir, se dit-elle, ce serait le tout d'une autre. Mais laquelle ? Marion avait sûrement préparé un autre petit jeu dont elle avait le secret pour désigner la prochaine victime. Ses camarades allaient-elles se montrer aussi sensibles qu'elle ? Ou bien peut-être davantage encore ? Et si le sot la désignait à nouveau elle ? Elle se sentait bien trop lasse pour se laisser à nouveau attacher et t o r t u r e r de la sorte.

D'ailleurs après ce qu'elle avait subi, elle ne savait même pas si elle avait envie de se venger de ses t o r t i o n n a i r e s. Elle ressentait un bouquet de sensations contradictoires, allant de la honte à l'envie, en passant la haine et même par quelque chose qui devait ressembler à de la passion. Étrange? C'était un peu lorsque on arrêtait de la chatouiller : elle revenait à la vie, différente. Soudain elle prit sa décision.

Elle regarda sa montre. Elle indiquait seize heures. Elle avait juste le temps de descendre au chalet, de boucler son sac pour prendre le car de dix-sept heures. Elle se leva et paya ses consommations et s'engouffra dans le téléphérique qui redescendait à la station. Arrivée au chalet, elle alla directement dans sa chambre et ne prit que deux minutes pour plier ses affaires.

Elle savait ce qui la dérangeait à présent par dessus tout, c'était ce sentiment d'avoir éprouvé entre les mains de ces inconnues, un plaisir coupable qui menaçait de la rendre dépendante. Son fétichisme ne méritait pas qu'elle lui sacrifie la totalité de ses sentiments, passés, présents et sans doute futurs. C'était trop dangereux comme d'avoir goûté au fruit défendu, sans que la punition ne vienne pour autant lui faire prendre conscience de la différence qui existait entre le bien et le mal.

D'un geste vif, rageur, elle tira la fermeture éclair de son sac et se retourna en le lançant par dessus son épaule. Mais elle se figea soudain. Dans l'encadrement de la porte il y avait Marion, et derrière elle toutes les autres.

  • Tu croyais sans doute que nous te laisserions partir comme cela sans nous dire au revoir ? Allons, c'est très incorrect, petite Carole. Tu avais accepté les règles de notre semaine et tu t'apprêtais à présent à les enfreindre.

Marion marqua une pause, pour que la suite prenne tout le relief qu'elle souhaitait lui donner :

  • Garce tu connais la peine encourue pour une désertion…

  • Non, pas ça, je vous en prie. Laissez moi partir.

Mais Marion s'était déjà écartée pour laisser ses complices se précipiter sur la déserteuse. Bousculée, poussée vers l'arrière, Carole tomba à la renverse sur son lit en poussant un long cri. Malgré ses soubresauts furieux et désespérés, elle fut d'abord déchaussée puis dépouillée un à un de tous ses vêtements. Quelques minutes avaient suffi pour que la malheureuse Carole se retrouve nue et bâillonnée.

Marion dirigea alors la séance de bondage :

  • Couchez-la sur le ventre !… Maintenant, attachez-lui les poignets dans le dos, non pas croisés… Voilà et n'hésitez pas à serrer et à faire des tours de cordes. Parfait !… À présent, liez-lui les coudes l'un à l'autre, oui, pour qu'ils se touchent. Serrez plus fort ! Maintenant ses chevilles, attachez-les croisées, comme cela ses plantes de pieds seront bien dégagées l'une de l'autre et plus facilement accessibles… Voilà qui est parfait. À présent reliez les liens des chevilles à ceux des poignets, et n'ayez pas peur de tirer sur la corde. Très bien !…

Carole était de nouveau à la merci des autres filles. Mais le contexte n'avait plus rien de comparable avec celui de la veille. Marion reprit aussitôt :

  • À présent, il nous reste à peine une heure avant la fermeture des pistes juste le temps d'un ou deux runs d'enfer. mais cette petite lâcheuse doit immédiatement commencer à être punie : qui est volontaire ?

La question de Marion n'était qu'un leurre car tout avait été décidé par avance. Sabine s'approcha de Carole et s'assit sur le lit à côté de la prisonnière, juste à hauteur de ses plantes de pieds irrésistiblement offertes. Elle se mit immédiatement à l'œuvre, caressant du bout de ses doigts la peau hypersensible de la jeune fille. Carole commença aussitôt à pousser les gémissements désormais familiers et qui ne trahissaient que trop bien sa sensibilité.

  • Allez on vous laisse, fit Marion. Sabine, elle est à toi pour une heure et demie. Commence à la préparer au mieux pour ce soir, et ne montre aucune pitié : elle doit à présent être chatouillée sans arrêt. Lorsque nous rentrerons, Odile viendra te remplacer.

Une fois ses complices sorties, Sabine bondit à genoux sur le lit, se mettant à chatouiller furieusement les plantes de pieds de la prisonnière dont les gémissements cédèrent la place à de véritables hurlements étouffés :

  • Tu vas voir, petite garce, je vais te t o r t u r e r à ma manière ! Tu vas voir, je vais te faire regretter la soirée d'hier !

Et Sabine se mit à user d'une technique de chatouilles que Carole ne connaissait pas encore. La démangeaison était absolument atroce, plus intense encore que ce qu'elle avait connu jusque là au plus fort de son supplice.

  • Cette technique de t o r t u r e est si parfaite que je la réservais spécialement pour notre tête-à-tête. Je ne suis pas stupide au point de la montrer aux autres, des fois que le sort me désigne comme la prochaine victime à tes côtés. Mais cela ne risque plus rien puisque te voilà dans le rôle de la victime pour toute la semaine. Tu vas t’apercevoir que c'est encore plus fun que le ski !

FIN

Mad Hatter

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